vendredi, décembre 20, 2013

Danse me to the end of love

 

 

 

 

Paroles et traduction de «Dance Me To The End Of Love»

Dance Me To The End Of Love (Fais Moi Danser Jusqu'à La Fin De L'amour)
Dance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu'à voir ta beauté sur un air de violon se consumant
Dance me through the panic 'til I'm gathered safely in
Fais moi danser malgré la panique jusqu'à ce que je sois en paix
Lift me like an olive branch and be my homeward dove
Soulève-moi comme un rameau d'olivier et soit la colombe me montrant mon chemin
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Oh let me see your beauty when the witnesses are gone
Oh, dévoile moi ta beauté qd il n'y a plus de témoins
Let me feel you moving like they do in Babylon
Laisse moi te sentir bouger comme ils le faisaient à babylone
Show me slowly what I only know the limits of
Montre moi doucement quelles sont ces limites que je ne faisais qu'entrevoir
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the wedding now, dance me on and on
Fais moi danser pour le mariage d'aujourd'hui, fais moi danser encore et encore
Dance me very tenderly and dance me very long
Fais moi danser tendrement, et fais moi danser pour longtemps
We're both of us beneath our love, we're both of us above
Nous sommes tout deux indigne de notre amour, nous sommes tout deux au delà
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the children who are asking to be born
Fais moi danser pour les enfants qui ne demandent qu'à naitre
Dance me through the curtains that our kisses have outworn
Fais moi danser à travers ces remparts que nos baisers ont transpercés
Raise a tent of shelter now, though every thread is torn
Dresse une tente pour nous abriter maintenant, même si chaque maille part en lambeaux
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to your beauty with a burning violin
Fais moi danser jusqu'à ta beauté sur un violon se consumant
Dance me through the panic till I'm gathered safely in
Fais moi danser à travers la panique jusqu'à ce que je sois en paix
Touch me with your naked hand or touch me with your glove
Caresse moi de ta main nue ou caresse moi de ton gant
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour
Dance me to the end of love
Fais moi danser jusqu'à la fin de l'amour

samedi, décembre 14, 2013

"Sarkozy et moi"

http://www.davduf.net/Sarkozy-et-Moi-et-Mr-Zero-et

In Kapitalis

Tunisie-Politique: Béji Caid Essebsi au "Washington Post": «Les Nahdhaouis doivent partir, c'est tout!»

14

décembre

2013

à 10:27
caid essebsi washington post banniere 12 14
Dans une interview au quotidien américain ''The Washington Post'', Béji Caïd Essebsi pointe du doigt les nombreux échecs des deux gouvernements de la Troïka, les dégâts que l'incompétence des Nahdhaouis et leurs associés ont causé au pays.
Entretien réalisé par Lally Weymouth, traduit de l'anglais par Moncef Dhambri
L'ancien Premier ministre et actuel leader de Nida Tounes, 87 ans et les ressources, la clairvoyance et la perspicacité entières, déplore les retards pris par la rédaction de la Constitution et les prolongations coûteuses dont Ennahdha a profité... Les reports interminables de la désignation d'un successeur indépendant à Ali Lârayedh...
Bref, tant de pertes et tant de gâchis qui ont marqué le Printemps tunisien. Il ne manque de rappeler aux amis de la Tunisie de tenir leurs promesses et de soutenir la Tunisie. Nous publions, ici, cette interview.
Washington Post: Le dialogue national est toujours en cours pour la désignation d'un technocrate à la tête d'un gouvernement qui assumera la charge de l'organisation des prochaines élections. Cela dure depuis quelques mois et il n'y a toujours d'accord sur ce chef de gouvernement.
Béji Caïd Essebsi: Le problème réside dans le fait qu'il y a 23 partis qui prennent part à ce dialogue. Ils sont différents les uns des autres et n'ont pas les mêmes idéologies politiques.
Que va-t-il se passer alors?
Nous sommes en période post-révolutionnaire. Nous devons nous accorder (sur un Premier ministre) par consensus (...) Nous avons élu une assemblée constituante pour qu'elle rédige la Constitution en une année. Aujourd'hui, cette Constituante en est à sa troisième année et le document n'a pas été finalisé. Du coup, les constituants ont perdu toute leur légitimité.
L'on rapporte que vous souhaitez accéder à la fonction de président, est-ce vrai?
Cela n'est pas interdit, à ce que je sache, de se présenter aux élections présidentielles. Le président de la République est élu par le peuple. Si, le jour du scrutin, je me sens en mesure d'assumer cette charge, alors je n'hésiterais pas à prendre part à la course. Je suis en faveur du système présidentiel.
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Béji Caïd Essebsi reçu par Barak Obama, le 7 octobre 2011 à la Maison Blanche.
Ce qui n'est pas le cas du système tunisien actuel?
Non, pas pour l'instant. Nous en avons fait l'expérience avec le premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba. Mais il n'y avait pas de participation.
Que pensez-vous de la performance d'Ennahdha au pouvoir en Tunisie? Quelles sont vos critiques à son égard? Quelle est la différence entre votre parti et Ennahdha?
Il y a bien évidemment des différences idéologiques qui nous séparent. Ils (les Nahdhaouis) sont en faveur de l'instauration d'un Etat religieux. Nous soutenons le principe de l'Etat civil. Ils ont tenté, par le biais de la Constitution, de transformer la structure de notre société. Ils auraient souhaité établir en Tunisie une société islamiste. Nous ne voulons pas de cela.
Comme les Frères musulmans?
Oui, exactement. Mais ils n'ont pas réussi – la société civile a mis un terme à ce processus de transformation. Ils voulaient, par exemple, introduire la chariâ comme source de lois. Nous nous sommes opposés à cela.
Ils ont tenté, également, de changer le statut de la femme pour faire d'elle «le complément de l'homme», au lieu de son égale. Nous n'acceptons pas cela, non plus.

Que s'est-il passé?
Nous avons protesté et ils ont été obligés de céder sur ce point. Nous n'en savons pas plus, pour l'instant, car la Constitution n'a pas encore été adoptée. Par conséquent, tous les scénarios restent envisageables.
N'ont-ils pas déclaré qu'il était criminel de s'attaquer aux «valeurs sacrées» de l'Etat?
Ils ont introduit l'Article 141 qui déclare que l'islam est la religion de l'Etat. Nous nous opposons à cela – nous avons dit que nous n'acceptons pas que la Tunisie devienne un Etat religieux. Ils ont battu en retraite.
Mais vous n'êtes pas sûr parce que la version finale de la Constitution n'est pas encore prête. Savez-vous quand est-ce que cette version finale sera finalisée?
C'est là que réside le problème de l'Assemblée constituante.
Est-ce pour cette raison que vous souhaitez vous débarrasser de la Constituante?
L'Assemblée constituante a été élue pour une année, et là nous en sommes à la troisième année. Ils (les constituants, NDLR) ont été élus pour la mission bien déterminée, celle de rédiger la constitution, et ils ne l'ont pas fait. Ils ont donc épuisé le temps qui leur avait été accordé. De plus, nous devons désigner un nouveau chef de gouvernement.
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Béji Caïd Essebsi avec l'ex-secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton. 
Pensez-vous vraiment qu'il y aura un nouveau premier ministre samedi?
Si cela ne tenait qu'à moi, nous aurions eu un chef de gouvernement depuis trois mois.
Ennahdha souhaite obtenir certaines garanties avant de céder le pouvoir – de façon à ce qu'aucun procès ne soit intenté contre eux, n'est-ce pas?
Oui, mais nous ne pouvons pas offrir ce type de garanties. Personne ne peut le faire. Il n'y a que la justice qui garantit l'impunité ou la condamnation.
Mais ils ne quitteront pas le pouvoir tant qu'ils n'ont pas obtenu des assurances. C'est bien cela?
Ils doivent partir, c'est tout.
Ne craignent-ils pas d'être accusés de crimes et de terrorisme?
Ils ont peur à cause de ce qui s'est passé durant leur mandat. Néanmoins, nous ne pouvons pas leur offrir des garanties (d'immunité). La seule assurance sera que la justice suivra son cours normal.
Pourquoi quitteront-ils le pouvoir, s'ils n'obtiennent pas des garanties?
Tout simplement, parce qu'ils n'ont pas réussi leur gestion des affaires de l'Etat. Parce que la situation vécue par la Tunisie est sans précédent – sans programme social, sans aucun plan économique, sans plan sécuritaire.
Qu'en est-il justement de la situation sécuritaire? Deux dirigeants politiques laïcs ont été assassinés cette année. L'année dernière, il y a eu également l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis.
Là, vous venez d'évoquer quelques uns des exemples de ce manque de sécurité. L'on peut même aller jusqu'à dire qu'il n'y a plus de sécurité du tout.
Pourquoi cette insécurité?
Parce que les islamistes n'ont pas d'expérience du pouvoir. Ils sont incompétents et ils ont soutenu les mouvements islamistes radicaux. Ils savent que ces radicaux ont commis des crimes dans le passé, mais ils ne les ont jamais traduits en justice. La Tunisie n'a jamais connu des crimes de ce genre. Les derniers crimes politiques de l'histoire de la Tunisie remontent à 1952 et 1953.
Et vous en aviez eu deux cette année.
Non, trois. Il y a eu, tout d'abord, l'assassinat de Chokri Belaïd. Puis, celui de Mohamed Brahmi. Mais avant ces deux assassinats, il y a eu le meurtre de Lotfi Nagdh.
Ce dernier, était-il laïc?
Oui, il était le représentant de notre parti, Nida Tounes, dans la région du sud du pays.
Pourquoi ont-ils pris ces hommes pour cibles?
Parce qu'ils étaient des dirigeants populaires qui s'opposaient au mouvement islamiste.
Y a-t-il en Tunisie des camps d'entraînement islamistes?
Plus maintenant. Auparavant, les jihadistes s'entraînaient en Tunisie, mais à présent les forces de sécurité les combattent dans leur dernier retranchement, au Mont Chaâmbi, sur la frontière tuniso-algérienne.
Donc Ennahdha a enfin décidé de les combattre?
Oui. A présent, le gouvernement a décidé de considérer les membres d'Ansar Chariâ comme terroristes et de les combattre.
L'armée, la police et la garde nationale ont enregistré de remarquables succès dans cette lutte. Mais, cela au prix de nombreuses victimes.
Il y a eu un enregistrement vidéo de Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, s'entretenant avec des salafistes et dans lequel il leur demande notamment d'être patient.
Oui, c'est vrai. Mais, à présent, tout porte à croire qu'il (Rached Ghannouchi, NDLR) se trouve dans l'obligation de les combattre. Autrement, son gouvernement sera débordé.
Ils ont attaqué l'ambassade des Etats-Unis, n'est-ce pas?
L'attaque a été menée par les salafistes. A mon avis, le gouvernement n'avait pas réagi à temps pour empêcher cette attaque. C'était tout-à-fait inacceptable. Cela ne s'était jamais produit en Tunisie.
Une fois de plus, était-ce parce que le gouvernement sympathisait avec les salafistes?
Oui. Ils ont permis à des dizaines de milliers de personnes de se rassembler autour de l'ambassade, puis, ils ont envoyé une petite force de police. Les agents de l'ordre se sont trouvés en position d'infériorité. Ainsi, les salafistes ont réussi à envahir l'ambassade américaine et l'ont dévastée.
S'il y a des élections, pensez-vous que votre parti réalisera de bons résultats?
Je l'espère. Il n'y aura pas d'élections avant une année.
Une année, vous dites? Qu'arrivera-t-il au pays s'il faut attendre encore une autre année?
Si nous souhaitons véritablement avoir des élections conformes aux standards internationaux, nous devons tout d'abord créer une instance indépendante pour superviser ces élections. Nous n'avons pas d'autre choix.
Comment pouvez-vous accepter que la crise économique continue ainsi, alors que les politiciens sont occupés à préparer une élection pendant toute une année?
Nous avions une instance indépendante, qui a pris soin des dernières élections, en 2011, mais le gouvernement islamiste a décidé de la dissoudre. A présent, nous avons besoin de créer une nouvelle instance, qui devra bien se préparer pour cette mission.
Qu'ont-ils fait d'autre?
Que des mauvaises choses. Tout d'abord, ils ont créé un gouvernement de 70 ministres –même la Chine n'en a pas autant! Puis, ils ont démontré leur incompétence. Si, aujourd'hui, nous exigeons la démission du gouvernement, ça n'est pas parce qu'ils sont membres d'Ennahdha, c'est tout simplement parce qu'ils sont incompétents. Leur manière de gérer les affaires du pays a été désastreuse.
La situation sécuritaire est mauvaise, la situation financière est également mauvaise. Que se passerait-il s'il faut que vous attendiez une autre année encore?
C'est au peuple de décider. J'ai dit, dès le départ, que nous avons besoin de nommer un chef de gouvernement et qu'il faut immédiatement former un nouveau gouvernement afin de provoquer un choc psychologique. Nous devons former un gouvernement crédible qui serait capable de changer les choses.
L'on dit que la Tunisie est le seul pays où le Printemps arabe pourrait réussir.
Le Printemps arabe est une notion qui a été créée par le G8 de Deauville, en France, alors que j'étais Premier ministre.
J'avais dit, à l'époque, qu'il n'y avait pas de Printemps arabe – mais seulement le démarrage d'un Printemps tunisien. Pour que cela devienne un printemps arabe, il faut que cette expérience réussisse en Tunisie.
Nous avons une population instruite; les femmes tunisiennes sont émancipées. Nous avons une importante classe moyenne. Seul nous manque un développement économique satisfaisant.
J'avais dit, alors: si vous nous aidiez avec des investissements pour rattraper le retard, la Tunisie serait capable d'établir une gouvernance démocratique. Mais cela n'a pas eu lieu.
Ainsi, aujourd'hui, nous ne pouvons pas affirmer que nous avons réussi notre processus de démocratisation. Cependant, cela peut encore avoir lieu, si nous obtenons un bon soutien.
Source: ''The Washington Post''.

Féfé - Dans Ma Rue

Tiken Jah Fakoly - Ouvrez Les Frontières ft. Soprano

Bossa Nova Classics

lundi, novembre 11, 2013

Robert Badinter

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Vous avez aimé ? Alors voici pour la connaître mieux ...


dimanche, octobre 27, 2013

Tunisie: gouvernement isolé

franceinfo.fr/monde/tunisie-le-gouvernement-completement-isole-2013-10-26

Brad Mehldau - Jazz in Marciac 1999

Madeleine Peyroux - Dance Me To The End Of Love Los Angeles Video Clip H...

Tunisie tolérante

VU DE TUNISIE Musulmans, embrassez-vous !

Au Maroc, trois adolescents sont poursuivis pour s'être embrassés sur une photo publiée sur Facebook. Le site d'information tunisien appelle la jeunesse "musulmane et libre" à se faire des bisous en public pour témoigner leur soutien.

A Rabat, au Maroc, le 12 octobre, séance de bisous en public par des défenseurs des deux jeunes adolescents poursuivis pour une photo publiée sur Facebook. (Photo AFP/FADEL 
SENNA) A Rabat, au Maroc, le 12 octobre, séance de bisous en public par des défenseurs des deux jeunes adolescents poursuivis pour une photo publiée sur Facebook. (Photo AFP/FADEL SENNA) AFP
On est en jours de fête [la Tunisie célèbrait le 23 octobre le premier anniversaire de l'élection présidentielle] ; et la fête en notre culture implique des embrassades. L’islam étant sentiments nobles et liberté, et comme l’amour reste ce dont l’homme est capable de mieux, embrassons-nous en public !

Dépassons nos blocages psychologiques, notre timidité mal placée ou notre fausse pudeur, ne serait-ce que pour servir la cause des libertés et de la démocratie. Il est certain aujourd’hui que nombre de nos blocages politiques sont d’essence psychologique, venant de notre rapport aux sentiments et à la sentimentalité.

Religion d'amour et de paixSans aller jusqu’à parler de nos inhibitions au sexe qui est pourtant un élément majeur de stabilité de notre inconscient, notre vision des rapports sentimentaux est viciée en notre fondement même, viciant tous nos rapports à notre prochain. En effet, bien que notre culture soit marquée par une certaine sensualité, que la sentimentalité soit un trait majeur de notre caractère, on tient leur manifestation concrète pour relever, non seulement du grotesque, mais aussi du comportement répréhensible.

Aussi, dans le sillage de la révolution en cours en Tunisie, qui doit maintenant s’attaquer à tout ce qui est sclérosé en notre mentalité, il est temps que nos rues soient synonymes de sensualité et d’amour et non de violence et de haine. Or, quelle meilleure occasion que de le faire en ce temps de fête, telle celle que nous vivons. Jeunes et moins jeunes de Tunisie, embrassons-nous en public ! Que les bancs publics au moins retrouvent aussi en notre pays, aux senteurs du jasmin, leur vocation chantée naguère par Brassens ! Hier, déjà, la jeunesse tunisienne dansait dans la rue pour ses libertés ; aujourd’hui, qu’elle s’embrasse pour ces mêmes libertés, de plus en plus menacées par les zélotes d’un ordre moral n’ayant rien à voir avec l’islam authentique, notre sublime religion d’amour et de paix.
Les amants de NadorIl y a quelques jours, le 12 octobre, la jeunesse marocaine faisait de même, organisant à Rabat, devant le siège du Parlement, un kiss-in(g) géant pour défendre l’amour, la liberté d’aimer et de s’embrasser librement en public. Il s’agissait de leur part d’un baiser symbolique pour défendre la liberté de trois adolescents marocains accusés d’atteinte à la pudeur. Ce sont les amants de Nador, localité dans le nord-est du Maroc, dont le procès est renvoyé au 22 novembre après la levée de boucliers que les poursuites judiciaires ont provoquée. Il s’agissait de trois jeunes adolescents ayant publié sur une page Facebook la photo de deux d’entre eux en train de s’échanger ce qui magnifie les plus nobles sentiments humains : un bisou !

Ainsi, si l’Occident a son baiser de Doisneau, mondialement célébré, nous avons désormais notre baiser de Nador qui ne fera que jeter encore plus la honte sur nous avec la caricature monstrueuse que nous donnons de notre religion, bien innocente de pareils travers ! Voilà donc les juges respectables des mineurs du Maroc frère qui n’ont rien d’autre à faire que de poursuivre deux jeunes de quinze ans ou à peine pour avoir été pris en photo par un ami et mis en ligne cette tendre image d’eux en train de s’embrasser !

Pour pareil geste innocent, ils ont été arrêtés, sont poursuivis comme des criminels, et ils risquent deux ans de prison. On croit rêver. Et le comble du cauchemar est que cela se fait au nom d’une religion qui est la plus explicite sexuellement, la plus libérale en termes de mœurs ! Tarak Ibn Ziyed — dont le lycée auquel appartiennent les adolescent porte le nom — doit se retourner dans sa tombe [le général musulman a mené la conquête d'Espagne au 8ème siècle]. Aurait-il jamais imaginé que la belle religion de libertés et de tolérance qu’il a embrassée et s’est chargé au péril de sa vie d’amener sur les rives de l’Europe pudibonde, descende aussi bas dans l’innommable au nom justement d’une vertu que ses adeptes d’aujourd’hui foulent allègrement aux pieds ? 
L'indignation doit venir de nos rangs
Comment se peut-il qu’au moment même où les bisous sont désormais préconisés même pour les maladies inguérissables tel l’Alzheimer on en fasse une cause de délinquance et on emprisonne ceux qui ont le mérite de s’y adonner ? Ne doit-on pas plutôt encourager les jeunes à s’aimer et à s’embrasser plutôt qu’à se haïr et à se faire la guerre ? N’a-t-on pas dit déjà qu’il nous était temps de faire l’amour plutôt que la guerre ? Alors embrassons-nous au moins sur les bancs et dans les espaces publics; on ne fera qu’adoucir les mœurs actuelles de sauvages que certains cultivent comme des plantes vénéneuses ! 
Amnesty International a raison de parler de comportement absurde et ridicule; mais l’indignation doit venir aussi de nos rangs et être à la mesure de la gravité de l’affront fait à notre identité même par les poursuites judiciaires des autorités marocaines. Il nie en nous tout simplement l’humain élevé au plus haut degré par notre religion justement, qui est d’abord et avant tout une religion d’amour et de tolérance. Aussi, nous devons tous déclarer être les amants de Nador ; et nous devons tous nous embrasser publiquement. Ce faisant, nous ne leur apporterons pas seulement notre soutien, mais nous ferons œuvre de salubrité publique au nom de notre morale et notre religion aujourd’hui violentées par un excès coupable de caricatures intégristes.
Arrêtez de culpabiliser les jeunes !L’islam est liberté. Mais il ne suffit plus que la justice marocaine — pour être juste et honorer l’islam dont elle se réclame — retire immédiatement et de manière inconditionnelle les charges retenues injustement contre les élèves de Tarak Ibn Ziyed. Il est nécessaire aussi que le Roi du Maroc saisisse cette occasion pour ordonner le gel de toutes les lois liberticides en matière de mœurs qui, non seulement sont d’un autre âge, mais sont aussi incompatibles avec une saine lecture de l’islam qui est d’abord un humanisme. On se permet de s’adresser ainsi au Roi marocain et ce en sa qualité de Prince des croyants et du fait de l’unité et de la solidarité faisant commuer tous les pays musulmans dans les mêmes valeurs en communauté. Or, celle-ci est tolérante et ouverte à l’altérité ou elle n’est pas. Il nous est impératif aussi en Tunisie, berceau du Coup du peuple — la révolution postmoderne pour les libertés —, de rejeter toutes formes de contrôle de la vie privée et de censure des libertés individuelles des personnes.

C’est que, d’une part, la cause des libertés est indivisible et, d’autre part, si l’islam condamne quelque chose en ce domaine, c’est bien la moindre atteinte à la liberté personnelle et privative dont la protection y est sacrée et consacrée. Et qu’on arrête de culpabiliser les jeunes et de juger les gens au moindre doute ! Car on oublie alors que notre religion condamne le soupçon injustifié et refuse la moindre restriction de la liberté du croyant sur simple doute ou par prévention. Pourtant, comble d’absurde, on a vu les intégristes s’opposant aux manifestants pacifiques en soutien aux amants du Nador justifier leur colère par le fait qu’un simple bisou peut mener à autre chose. Ce faisant, ils ne réalisaient pas qu’ils violaient eux-mêmes la religion qu’ils prétendaient défendre tout en illustrant à quel point leur inconscient était dominé par le péché et la tentation d’y céder.

L'islam est amour et tolérance
Ce qui n’est nécessairement ni nullement le cas des jeunes adolescents, bien mieux dans leur peau, et donc dans leur tête. Il est temps de tordre le cou à ce mythe qui veut qu’il soit interdit de s’embrasser en public dans un pays islamique et que ne s’embrassent que des athées ! Il est temps d’en finir avec pareilles affirmations n’ayant rien d’islamiques, car elles ont été fomentées de toutes pièces en violation de l’éthique musulmane authentique soit par des ignorants soit par des ennemis de l’islam ou leurs complices objectifs.

Qu’on se le dise : l’islam véritable, tel que déjà vécu par les soufis d’origine, est d’abord amour, tolérance, humilité et spiritualité. L’autre, le différent surtout, y est célébré et aimé, jamais haï, car la première des injustices est la haine de son prochain. Alors, soyons tous des amants de Nador et n’hésitant pas, au moins lors de nos fêtes, de nous embrasser en public. Ainsi vivrons-nous mieux le meilleur de nos sentiments tout en défendant les libertés et l’islam révolutionnaire en notre contrée où il fait partie intégrante de notre identité marquée d’abord et avant tout par la tolérance et l’amour du prochain. Quitte à être libertaire.

A lire également notre dossier de une, en kiosques du 24 au 30 octobre : Musulmans contre islamistes

jeudi, octobre 24, 2013

Salsa



vendredi, octobre 18, 2013

3


2


Danse


Toke D Keda | Lamento Boliviano | Official Video | Bachata

Mangu - Calle Luna, Calle Sol

Shevaree - Goodnight Moonlight.mpg

Place Graslin - Nantes


USA-TUNISIE

Tunisie : Les USA inquiets envers un échec de la transition, Bhiri dément

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Publié le Lundi 30 Septembre 2013 à 12:08
Rencontre entre Rached Ghannouchi et Jacob Walles. L’administration américaine aurait exprimé sa "vive inquiétude" envers l’éventualité de l’échec de l’expérience de transition démocratique en Tunisie, mettant en garde le mouvement Ennahdha contre la persistance de la crise depuis deux mois, qui pourrait lui réserver le même sort que les frères musulmans en Egypte.

Selon une source occidentale, citée par le site middle-est online, l’ambassadeur des Etats-Unis, Jacob Walles, avait informé le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi que "Washington est inquiète envers le processus transitoire en Tunisie à la lumière de la crise aiguë qui perdure dans le pays depuis deux mois", ajoutant que Walles a exprimé "la nécessité qu’Ennahdha revoie ses positions vers plus d’ouverture sur l’opposition".

La même source a affirmé, sous le sceau de l’anonymat, que "Walles a informé Ghannouchi du mécontentement de Washington envers la méthode avec laquelle Ennahdha gère les affaires du pays", relevant son "attachement à monopoliser la vie politique et à ne pas s’ouvrir sur l’opposition laïque, chose qui a approfondi la crise", ajoute la même source.

L’ambassadeur américain, Jacob Walles, avait rencontré jeudi dernier Rached Ghannouchi, au lendemain de sa rencontre avec le SG de l’UGTT, Hassine, Abassi, et le président de Nida Tounes, Béji Caïd Essebsi.

Au lendemain de cette rencontre, le président d’Ennahdha a signé un document réitérant l’acceptation d’Ennahdha de l’initiative du quartette, lors d’une rencontre avec le chef de la centrale syndicale, en présence du président de l’ANC. Chose qui laisse penser que son entrevue avec le diplomate américain est pour quelque chose dans le déblocage de la situation, comme l’a souligné Gnet dans son article du 28 septembre dernier : Tunisie/Crise politique : Déblocage attendu, après une médiation US ?

Nourredine Bhiri, ministre auprès du chef du gouvernement, a récusé ce lundi sur Express qu’il y ait des inquiétudes américaines envers la situation en Tunisie, affirmant que "le gouvernement bénéficie d’un grand soutien international notamment de l’Union européenne et des Etats-Unis, et les responsables américains l’ont affirmé au président Moncef Marzouki", lors de son dernier séjour à New-York.

Gnet

Lycéens engagés

http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/18/les-lyceens-retournent-dans-la-rue-contre-les-expulsions-d-adolescents-scolarises_3498290_3224.html

Benjamin Biolay - Ton Héritage - (clip live officiel)




[ Ton Héritage Paroles sur http://www.parolesmania.com/ ]







Parole de Ton Héritage:
Si tu aimes les soirs de pluie
Mon enfant, mon enfant
Les ruelles de l'Italie
Et les pas des passants
L'éternelle litanie
Des feuilles mortes dans le vent
Qui poussent un dernier cri
Crie, mon enfant

Si tu aimes les éclaircies
Mon enfant, mon enfant
Prendre un bain de minuit
Dans le grand océan
Si tu aimes la mauvaise vie
Ton reflet dans l'étang
Si tu veux tes amis
Près de toi, tout le temps

Si tu pries quand la nuit tombe
Mon enfant, mon enfant
Si tu ne fleuris pas les tombes
Mais chéris les absents
Si tu as peur de la bombe
Et du ciel trop grand
Si tu parles à ton ombre
De temps en temps

Si tu aimes la marée basse
Mon enfant, mon enfant
Le soleil sur la terrasse
Et la lune sous le vent
Si l'on perd souvent ta trace
Dès qu'arrive le printemps
Si la vie te dépasse
Passe, mon enfant

{Refrain:}
Ça n'est pas ta faute
C'est ton héritage
Et ce sera pire encore
Quand tu auras mon âge
Ça n'est pas ta faute
C'est ta chair, ton sang
Il va falloir faire avec
Ou, plutôt sans

Si tu oublies les prénoms
Les adresses et les âges
Mais presque jamais le son
D'une voix, un visage
Si tu aimes ce qui est bon
Si tu vois des mirages
Si tu préfères Paris
Quand vient l'orage

Si tu aimes les goûts amers
Et les hivers tout blancs
Si tu aimes les derniers verres
Et les mystères troublants
Si tu aimes sentir la terre
Et jaillir le volcan
Si tu as peur du vide
Vide, mon enfant

{au Refrain}

Si tu aimes partir avant
Mon enfant, mon enfant
Avant que l'autre s'éveille
Avant qu'il te laisse en plan
Si tu as peur du sommeil
Et que passe le temps
Si tu aimes l'automne vermeil
Merveille, rouge sang

Si tu as peur de la foule
Mais supportes les gens
Si tes idéaux s'écroulent
Le soir de tes vingt ans
Et si tout se déroule
Jamais comme dans tes plans
Si tu n'es qu'une pierre qui roule
Roule, mon enfant

{au Refrain}

Mon enfant

ALAIN BASHUNG - LA NUIT JE MENS

Des Pleurs Pour La Tunisie Sur Canal+ 17-01-2011 tunisie sidi bouzid

Hymne National Tunisien par Amina Annabi

jeudi, octobre 10, 2013

mercredi, août 21, 2013

mercredi, août 14, 2013

In Kapitalis

Lettre de démission de la chargée du Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger


13 août 2013
à 11:11
houcine jaziri itidel barboura 8 13Nous publions ci-dessous la lettre de démission d'Itidel Fadhloun Barboura, une Franco-tunisienne nommée, en juin dernier, déléguée, chargée du projet pour le Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger (HCTE) au sein de l'Office des Tunisiens à l'étranger.

A l'intention du directeur général de l'OTE, Monsieur Habib Louizi
(copie adressée à Monsieur Houcine Jaziri, secrétaire d'Etat à l'Emigration)
Objet : démission au poste de chargée du projet du Conseil des Tunisiens à l'Etranger
Monsieur le directeur général de l'OTE, monsieur le secrétaire d'Etat à l'Emigration,
Par la présente, je vous informe de ma décision de démissionner du poste de déléguée, chargée du projet pour le Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger que j'occupe au sein de l'OTE depuis le 1er juin 2013
Cette démission intervient après une série de difficultés et d'entraves à ma mission dont vos deux organismes sont responsables
1/ Non respect des accords lors de l'entretien et tels qu'écrit dans le contrat : pas de bureau affecté réellement; pas d'information sur l'inauguration du premier local à Paris qui devait être l'un des endroits physiques de mon poste; pas de bureau affecté à Lyon, le consul de Lyon a souligné en juin l'inaccessibilité pour déménagement des locaux, le local finalement proposé après 45 jours de prise de poste ne disposait pas d'outils bureautiques pour assurer la communication interne et externe; pas de poste donné à Tunis non plus.
2/ Aucune circulation de l'information, pas de méthode de travail claire, aucune inclusion ni à des réunions pour l'organisation du projet ni même de convocation pour participer aux réunions de l'OTE ou du secrétariat d'Etat à l'Emigration. Cette situation me met dans l'impossibilité de pouvoir répondre aux nombreux appels de la communauté des Tunisiens à l'étranger qui réclament à juste titre des informations que je ne peux être en mesure de leur fournir car non informée. Après les évènements récents en Tunisie, j'ai pris seule l'initiative de rencontrer les principales associations pour dialoguer avec les représentants associatifs. En rencontrant le CAIT à Paris, la Coordination des assises de l'immigration tunisienne présidée par monsieur Tarak Ben Hiba, j'ai su qu'un dialogue avec monsieur Jaziri a eu lieu avec la promesse de leur présenter des travaux dans un délai dépassé au moment de ma rencontre, encore une information qui m'a échappé et qui nuit gravement au projet ainsi qu'à mon implication pour sa réussite.
De plus, j'ai appris récemment qu'un atelier de l'OTE allait se tenir dans ma région à Sousse le 15 août avec la communauté des Tunisiens à l'étranger.
Des citoyens ont reçu des convocations et me demandent de leur expliquer le déroulement et pourquoi je ne leur ai pas évoqué cette rencontre alors que je l'ignorais. Encore une fois, au même titre que l'humiliation et le discrédit que je subis en mettant en place des évènements qui concernent de près ou de loin ma mission sans m'en parler et en laissant la société civile comprendre d'elle-même le malaise de mon statut.
3/ Non respect du paiement du salaire (virement partiel fait après plusieurs interventions de collègues, et après plusieurs mails et demandes sans réponse, alors que vous connaissez mes besoins logistiques (internet, ordinateur, téléphone, fax, impression, déplacements). Vous connaissez tous mon isolement, ce qui revient à dire que je devais emprunter pour travailler pour l'Etat. A cela s'ajoute à ce jour ni retour de contrat, ni fiche de paie et par conséquent aucune preuve de mon lien avec le gouvernement.
4/ Aucune réponse accordée à mes nombreuses sollicitations (pour la mise à disposition d'une compétence pour le contrôle budgétaire, pour la traduction et le suivi de mes communiqués auprès de la communauté expatriée, pour la révision du plan d'action que j'ai soumis à l'OTE au début du mois de juillet; aucune réponse concernant la demande de mettre en place un workshop du 13 au 15 août (Comme vous le savez, j'ai bénéficié de l'aide de 5 citoyens indépendants à qui j'ai promis la tenue d'une journée de travail le 14 et le 15 août à Hammamet avec une prise en charge de l'OTE de 6 nuitées d'hôtel, seule récompense d'un gros travail fait par des citoyens motivés (et ceci, suite à l'accord préalable de Monsieur Louizi au téléphone la première semaine de juillet); aucune réponse à ma demande faite auprès de l'OTE concernant le souhait émis par des associations de bénéficier d'une réduction de transport pour assister au séminaire de Hammamet.
Enfin aucune réponse accordée à ma demande d'obtenir un billet d'avion pour venir jusqu'à Hammamet dans le cadre de ce projet.
Je n'ai jamais eu recours à l'emprunt de par mon travail universitaire (que j'ai suspendu le temps de ma mission). Je suis reconnue pour mon intégrité, pour ma force de caractère et pour mon indépendance financière qui m'a permise d'être la principale donatrice de mon ONG. Depuis le début de ma mission, non seulement je suis dévalorisée et discréditée en partie par l'attitude du secrétariat d'Etat à l'Emigration et la nonchalance de l'OTE, mais en plus, j'ai dû pendant 2 mois et demi emprunter auprès de plusieurs personnes pour mes dépenses du quotidien, pour certains déplacements que l'attaché social de ma région et d'autres évitaient de m'attribuer par peur de ne pas être remboursés.
Finalement, outre les aspects matériels fortement symboliques dans la considération et la valeur que vous attribuez à ce projet, je constate surtout une divergence de point de vue sur le fond que la rigidité de vos administrations ne m'ont pas permis de faire évoluer positivement.
Le projet du conseil aurait dû bénéficier à ce stade de 3 ou 4 compétences des Tunisiens à l'étranger, le programme aurait dû être présenté 6 mois au préalable vu le coût des billets d'avion et la période du ramadan; ce projet aurait du être détaché de vos deux instances et soumis à la présidence de la république.
Enfin, il aurait fallu insister sur l'avant-projet de loi et sur une étude budgétaire avant d'établir des synthèses de doléances arbitraires sans les deux points précédents. J'ai proposé une révision du projet en tenant compte d'un travail de coordination régionale sur chaque étape du projet, une proposition laissée sous silence.
Vous m'avez connue comme étant une citoyenne activiste militante et vous m'avez recrutée officiellement pour mes compétences.
Or à ce jour, non seulement je n'ai pas eu la possibilité d'exprimer librement mon point de vue, mais je n'ai pas eu non plus la possibilité de faire valoir ma vision scientifique du projet du fait de la rigidité de vos administrations, des priorités que vous placez derrières vos manœuvres et de la façon dont vous considérez la question de l'émigration.
Ainsi, compte tenu de tous ces éléments qui me semblent justes et concrets, et après toute la résistance et la bonne volonté qui a été la mienne à vouloir coûte-que-coûte réussir ma mission et répondre aux attentes de ma communauté malgré les entraves. Je ne peux aujourd'hui continuer à subir, à souffrir et à faire souffrir ma famille et mon entourage indignés par ma situation et mon état de santé.
J'ai souhaité servir ma communauté et contribuer à l'évolution démocratique du pays. Servir un groupe ou un individu n'a jamais fait partie de mes prérogatives. J'ai souhaité servir ma communauté et contribuer à l'évolution de l'immigration tunisienne à travers mes efforts. Je suis attachée à la notion d'intérêt général que je ne peux appliquer précisément dans le conditionnement de mon statut, c'est pourquoi, je souhaite m'en défaire aujourd'hui.
C'est avec regret, épuisement physique, psychologique et détermination dans mon choix que je vous envoie par ce courrier ma démission à compter du samedi 9 août 2013.
Veuillez croire, messieurs en l'expression de mes sentiments les plus sincères
Pour faire valoir ce que de droit
Itidel Fadhloun Barboura

vendredi, août 09, 2013

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samedi, janvier 26, 2013